Les lendemains de soirées

22/12/2018

Épicuriens

[e.pi.ky.ʁjɛ̃] adj
Un épicurien, dans le langage courant, désigne un bon vivant, qui profite des bons côtés de la vie sans se soucier du lendemain, parfois avec excès.

En guise d’exemples, nous vous avons concocté un florilège de ceux qui se laissent un peu trop aller en soirée, quitte à ne pas assumer la réalité du lendemain. En bref, si l’un des comportements de ce Flop 5 vous est familier, il est temps de vous remettre en question. Grossier personnage !
Tchin ! 🥂

01

Celui ou celle,
qui ne se souvient de rien.

Peu importe s’il boit un seul verre ou l’équivalent d’une année de beuverie, le black-out n’est jamais très loin. Le lendemain, la tête prête à exploser, les tempes saillantes et la gorge asséchée, c’est avec dégoût et stupéfaction qu’il découvre que, oui c’est bien lui, qui a dépassé les bornes encore une fois en embrassant un nombre incalculable de personnes, et en s’allongeant sur le trottoir pour « faire une petite sieste ». Après le visionnage des vidéos de la soirée, il prend généralement sa tête entre ses mains, et se morfond de n’avoir encore une fois pas pu être maître de lui. Après tout, « mieux vaut ne pas se rappeler » dira-t-il, et recommencera de plus belle lors de la prochaine soirée.

02

Celui ou celle,
pour qui c’est la « dernière soirée ».

Cette personne là, tout le monde la connait. C’est généralement le plus gros fêtard que tu connaisses. Incapable de s’imposer des limites, il est néanmoins le plus expérimenté pour avaler des dizaines et des dizaines de shooters, en esquissant à peine un froncement de sourcils. Chaque lendemain de soirée, le teint livide, et les traits de visage affectés par les puissants breuvages ingurgités, il clamera haut et fort « c’était ma dernière soirée, maintenant je ne sors plus », et osera même dire qu’il « arrête définitivement de boire quoi que ce soit qui se compose d’éthanol ». Foutaise et baliverne, on sait pertinemment que ce sera le premier arrivé à la prochaine soirée, et bafouillera « non mais là, c’est vraiment la dernière soirée ».

03

Celui ou celle,
qui fait chauffer la carte bleue.

La générosité alcoolique, vous la connaissez ? C’est cette personne qui a bu 2 ou 3 verres avant de sortir, et qui une fois au bar ou en boite se prend pour Rothschild avec sa carte Mozaic. C’est lui qui y tient, il veut vous payer ce verre, inutile donc le contredire, vous vous retrouverez de toute façon avec un canon entre les mains. Il serait prêt à vous payer n’importe quoi pour vous faire plaisir : soft, cocktail, champagne, à manger et même le taxi pour rentrer ! Pas sûr en revanche que son banquier soit du même avis. Mais une chose est certaine, vu le nombre de tickets de caisse dans ses poches, le lendemain sera aussi dur pour lui que pour son compte bancaire.

04

Celui ou celle,
qui perd ses affaires.

Encore une fois, on connait forcément quelqu’un qui perd ses affaires, à croire qu’il a fait exprès pour amuser la galerie. Totalement incompréhensible. Et le mot est faible. Comment cette personne-là peut perdre son téléphone, ou encore pire sa carte bleue, mais n’oublie jamais, ô grand jamais, de ramener un panneau de signalisation ? Comme si c’était nécessaire et indispensable. Quoi que, le lendemain il sera plus qu’heureux de sa trouvaille et exposera fièrement son précieux au fond de son appartement. En fouillant ses poches, il sera impossible pour lui de mettre la main sur ses effets personnels, et retrouvera à la place un vieux briquet subtilisé en douce dans le bar et un billet plié en 4 pour être certain de ne pas le perdre. Parce que ce bout de papier, c’est LE sésame ! « Comment je vais pouvoir m’hydrater si je le perds ? » dira-t-il en te riant au nez.

05

Celui ou celle,
qui a un repas de famille le lendemain.

Généralement le dimanche, les repas de famille sont la hantise des fêtards. Sur son lit en pagaille, la couette sur le sol, le malheureux se réveille d’une nuit agitée, recroquevillé sur lui-même, et encore habillé de ses vêtements tachés de la veille. Les yeux cernés et larmoyants, il réalise à quel point la soirée fut arrosée, alors que le pôle communication proposait « juste une bière pour le départ de Frédérique samedi soir ». C’est à ce moment qu’il se rappelle, bien que ses pensées soient brouillées par les relents de boisson, qu’il est prévu un anniversaire ce midi, soit dans 1 heure. Ni une ni deux, il se jette tant bien que mal sous la douche pour paraitre plus frais, et avale un médicament pour effacer cet affreux mal de tête qui lui brûle les tempes. Évidemment, pas le temps pour acheter un cadeau, un bisou sera suffisant.

La Cool Touch

On sait bien évidemment que cela ne vous fera pas forcément plaisir de vous reconnaitre dans un de ces comportements. Alors pour éviter que tous vos amis pensent à vous, restez dans le soft et n’oubliez pas de rester bienveillants les uns envers les autres.

Rédacteurs

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